Le but poursuivi est le désenclavement d'une population souffrant plus particulièrement d'isolement et d'exclusion sociale en instaurant à la fois des liens sociaux réguliers entre pairs et avec le reste de la cité.
Le GEM doit s'efforcer d'être une passerelle vers la réinsertion sociale de personnes vulnérables et désocialisées. Les adhérents s'engagent à participer à la vie du groupe et dans la mesure du possible à s'ouvrir en direction d'une participation plus large à la vie de la cité par exemple, en recherchant un emploi ou une formation.
Pour remplir sa mission spécifique d'entraide et d'accompagnement des personnes, le GEM tisse un réseau de partenariats avec la communauté environnante. Ses interlocuteurs sont en particulier la commune du lieu d'implantation, les autres associations s'occupant de santé mentale, les CMP, secteurs psychiatriques, organismes d'HLM, organismes de formation, services d'aide à l'emploi....
Depuis sa création, le GEM rencontre un franc succès puisqu'il existe actuellement plus de 340 structures (en 2010) réparties sur le territoire national. La psychiatrie s'intéresse également de près à ce dispositif qui offre une alternative à la prise en charge classique (hôpital de jour, parcours de soins en centre-médico-psychologique).